Pour le plaisir de partager

Discussion dans 'Le coin des utilisateurs' démarrée par lЄbÂŘφŇŞÂŇ-lÂŇT[±†±], 21 juillet 2015.

Chère utilisatrice, cher utilisateur,

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  1. Les Meurtrières
    Je suis venu pour te rejoindre
    toi tu n'as pas voulu me voir
    pour ce marin sur son navire
    il sera vieux le port ce soir
    tant pis nos amours échouées
    quelle ironie 11 septembre
    l'amour est juste à accepter
    pas à comprendre
    les rues sont mortes
    et moi je meurs
    de les voir mortes autant que moi
    et le vent porte sur les écumes
    des voiliers blancs au fond des gares
    le regard sur le téléphone
    non je n'aurai plus de nouvelles
    que l'incompréhension des yeux
    des religieux perdant le ciel
    les avenirs perdent futur
    et les présents jamais ne durent
    les amours conjuguent au passé
    quiconque a cru qu'ils s'aimeraient
    et nous ne nous aimons plus
    ou du moins nous l'avons perdu
    l'indestructible que le temps prend plaisir à tuer parfois
    pourquoi tu veux pas m'parler
    tu as sans doute tes raisons
    ces choses dures à accepter
    quand on a perdu la passion
    alors va pour l'indifférence
    va pour ces choses qui n'ont de sens
    que le silence qu'on leur fait dire
    et les rimmel dans les sourires
    la nuit s'agite
    on est pas quitte
    l'horreur des injures je te jure
    on aurait du passer tout ça
    recoudre un peu nos déchirures
    mais la mémoire non n'est pas neuve
    et ma violence n'est pas nouvelle
    ces écorchures au fond de moi
    au goût d'enterrement parfois

    new york a mis son manteau blanc
    et moi j'ai rangé mes couteaux
    un jour tu sais tu reviendras
    pour un café ou quoique ce soit
    arrête de délirer enfin
    tu sais qu'elle ne reviendra pas
    que la forêt a pris le feu
    puis que l'amour a dit adieu
    11 septembre au gré des cendres
    le monde en pleurs pour le center
    et moi qui pleure pour mon amour
    je sauterais bien du haut d'une tour
    bien sur la mienne est fille unique
    mais elle aurait le goût du ciel
    elle aurait le goût des tragiques
    des meurtrières, des meurtrières

    aux processions du nouveau monde
    moi j'emmerde la pluie qui tombe
    je les regarde faire leur deuil
    et moi non ça ne m'émeut pas
    mon cœur est pris par d'autres crimes
    il est pris par l'amour de toi
    et si deux tours manquent à new york
    mon amour toi tu manques à moi
    si les amours ne peuvent faire
    je crois jamais machine arrière
    je m'en vais comme je suis venu
    dans un train pour un or perdu
    y a pas de news dans l'téléphone
    qu'leur commémoration lugubre
    puisque ma route est funéraire
    puisque sans toi est ma lumière

    aux génocides qu'on nous vend
    a nos consciences les tremblements
    tu sais tout ça ne m'émeut guère
    et puis le destin de la terre
    elle peut mourir moi je m'en fous
    puisqu'elle me fait vivre sans toi
    puisque tous les levers du jours
    sans toi ne se relèvent pas
    les meurtrières, les meurtrières

    le soleil s'incline en silence
    il me dit que tu manqueras
    je sais qu'à l'autre bout du monde
    il doit s'incliner devant toi
    le soleil s'incline en silence
    il me dit que tu manqueras
    je sais qu'à l'autre bout du monde
    oui qu'il s'incline devant toi
    allez je saute j'en peux plus
    et que les goélands m'emmènent
    où les poètes sont les dieux
    où les adieux sont les je t'aime
    voir un peu les villes d'en haut
    comment ça brille un peu la terre
    me dire que toi là où tu es
    tu es une de ces lumières

    aux processions du nouveau monde
    et de leurs yeux la pluie qui tombe
    je les regarde faire le deuil
    non moi ça ne m'émeut pas
    mon cœur est pris par d'autres crimes
    il est pris par l'amour de toi
    et si deux tours manquent à new york
    mon amour toi tu manques à moi
    11 septembre au gré des cendres
    le monde en pleurs pour le center
    et moi qui pleure pour mon amour
    je sauterais bien du haut d'une tour
    bien sur la mienne est fille unique
    bien sur qu'elle a le goût du ciel
    bien sur qu'elle a le goût des tragiques
    des meurtrières, des meurtrières

    je suis venu pour te rejoindre
    toi tu n'as pas voulu me voir
    pour ce marin sur son navire
    il sera vieux le port ce soir
    tant pis nos amours échouées
    quelle ironie 11 septembre
    l'amour est juste à accepter.


    Texte de damien saez :)
     
    Tô®õk aime votre message.
  2. "La drogue c'est mal, m'voyez..."

     
  3. :eek: francis lalanne sors de ce corps !
     
  4. Une tournée tu as bien kiffé . :)

    La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
    Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
    Et nous alimentons nos aimables remords,
    Comme les mendiants nourrissent leur vermine.

    Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
    Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
    Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
    Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.

    Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
    Qui berce longuement notre esprit enchanté,
    Et le riche métal de notre volonté
    Est tout vaporisé par ce savant chimiste.

    C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !
    Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
    Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,
    Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.

    Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
    Le sein martyrisé d'une antique catin,
    Nous volons au passage un plaisir clandestin
    Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.

    Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes,
    Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons,
    Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
    Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.

    Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie,
    N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
    Le canevas banal de nos piteux destins,
    C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie.

    Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
    Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
    Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
    Dans la ménagerie infâme de nos vices,

    Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
    Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
    Il ferait volontiers de la terre un débris
    Et dans un bâillement avalerait le monde ;

    C'est l'Ennui ! - l'oeil chargé d'un pleur involontaire,
    Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
    Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
    - Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !
    Charles Baudelaire

    Et non aimer la poésie, la lecture, la musique à texte l' art en général cela signifie pas d être perché amicalement baron;)
     
  5. mes salutations lЄbÂŘφŇŞÂŇ-lÂŇT[±†±] :) . j etais pret a tout lire , j ai commencé et arrivé au 11 septembre PATATRAS :confused: . par contre Baudelaire parfait ;) . j ai tout lu :cool: . bye bon jeu .
     
  6. Bien le bonjour ΣĐŴλЯĐ.ΣИĞŁλИĐ[-ŠĞ-], Pas de soucis dommage de s'arrêtez au 11 septembre,Bon jeu a toi
     
  7. Swaggi-Souf

    Swaggi-Souf Intendant du Forum

  8. MIПЦSCЦŁΣ

    MIПЦSCЦŁΣ Avancé

    J'ai pas tout comprendu
     
  9. zalex7111

    zalex7111 Grand Maître du Forum

    je me suis endormi a la quatorzième ligne ça va^^
     
  10. dédicace a tout les colombophiles :
    Vole vole petite aile
    Ma douce, mon hirondelle
    Va t’en loin, va t’en sereine
    Qu’ici rien ne te retienne
    Rejoins le ciel et l’éther
    Laisse-nous laisse la terre
    Quitte manteau de misère
    Change d’univers
    Vole vole petite sœur
    Vole mon ange, ma douleur
    Quitte ton corps et nous laisse
    Qu’enfin ta souffrance cesse
    Va rejoindre l’autre rive
    Celle des fleurs et des rires
    Celle que tu voulais tant
    Ta vie d’enfant
    Vole vole mon amour
    Puisque le nôtre est trop lourd
    Puisque rien ne te soulage
    Vole à ton dernier voyage
    Lâche tes heures épuisées
    Vole, tu l’as pas volé
    Deviens souffle, sois colombe
    Pour t’envoler
    Vole, vole petite flamme
    Vole mon ange, mon âme
    Quitte ta peau de misère
    Va retrouver la lumière
    Madame Bague Bleue (1993-2010) femelle pigeon sauvée par l association lapalomatriste :cool: .
     
  11. je viens de posé 28 lignes :p . commence meme pas :D deja 14 lignes alors 28 tu pense :oops: .
     
  12. tes bien trop petit pour comprendre :) .
     
  13. Nautilus~Nemo

    Nautilus~Nemo Apprenti du Forum



    Un peu de douceur dans ce monde de brutes...
     
  14. Nautilus~Nemo bravo l artiste mes respect . sa fait du bien . ;) .
     
  15. TwoFaceS

    TwoFaceS Padawan

    ça ne passsera jamais en radio, et pourtant.....
    pour conaisseurs


    Gaza
    When I was young it all seemed like a game
    Living here brought no sense of shame
    But now I'm older I've come to understand
    Once we had houses
    Once we had land
    They rained down bullets on us as our homes collapsed
    We lay beneath the rubble terrified

    Hoping.. Dare we dream?
    We gave up waiting
    For us, to dream is still a dream

    When I woke up, the house was broken stones
    We suddenly had nothing
    And nothing's changed

    We live, eight people, in this overcrowded heat
    Factory-farmed animals living in our own sweat
    Living like this is all my baby brother ever knew
    The world does nothing. What can we do?

    We will kick the ball
    We will skip the rope
    We will play outside. Be careful
    We will paint and draw. We will say our prayers

    Outside the pitiless sun bleaches the broken streets
    The darkness drops in the evening like an iron door
    The men play cards under torchlight
    The women stay inside
    Hell can erupt in a moment day or night

    You ask for trouble if you stray too close to the wall
    My father died ..feeding the birds
    Mum goes in front of me to check for soldiers

    For every hot-head stone ten come back
    For every hot-head stone a hundred come back
    For every rocket fired the drones come back

    For thirteen years the roads have all been closed
    We're isolated. We're denied medical supplies
    Fuel and work are scarce. They build houses on our farms
    The old men weep. The young men take up arms.

    We're packed like chickens in this town of block cement
    I get headache from the diesel. When it rains, the sewers too
    I had no idea what martyrdom meant
    Until my older brother.. my older brother
    I'm sorry. I can't continue.

    You sow the wind, you reap the whirlwind, it is said
    When people know they have no future
    Can we blame them if we cannot tame them?
    And when their hopes and dreams are broken
    And they feel they might as well be dead
    As they go, will we forgive them
    If they take us with them?

    Stay close
    Stay home
    Stay calm
    Have faith

    With the love of our family we can rise above anything
    Someday surely someone must help us
    With the love of our family we can rise above anything
    Someday surely someone must help us
    Even now we will go to school
    Even now we will dream to dream
    Someday surely someone must help us

    Nothing's ever simple - that's for sure
    There are grieving mothers on both sides of the wire
    And everyone deserves a chance to feel the future just might be bright
    But any way you look at it - whichever point of view
    For us to have to live like this
    It just aint right
    It just aint right
    It just aint right

    We all want peace and freedom that's for sure
    But peace won't come from standing on our necks
    Everyone deserves a chance to feel the future just might be bright
    But any way you look at this - whichever point of view
    For us to have to live like this
    It just aint right
    It just aint right
    It just aint right

    It's like a nightmare rose up slouching towards Bethlehem
    Like a nightmare rose up from this small strip of land
    Slouching towards Bethlehem

    It's like a nightmare rose up from this small strip of land
    Slouching towards Bethlehem

    Stay close
    Stay home
    Have faith

    I can't know what twist of history did this to me
    It's like a nightmare

    With the love of our family
    We can rise above anything
    Some day surely someone must help us…